L’hernie discale, l’hernie discale cervicale et l’hernie cervicale se situent toutes les trois dans la région de notre colonne vertébrale. Les deux dernières, comme leur nom l’indique, sont dans les vertèbres supérieures cervicales.
Notre colonne vertébrale est constituée de 24 vertèbres. Entre chaque vertèbre, se trouve un disque qui lui confère sa souplesse et qui tempère les chocs que peut subir notre colonne vertébrale.
Le disque, fibreux et solide, est constitué en son centre, d’un noyau gélatineux. Lorsqu’il se fissure ou se rompt, une partie du noyau s’en échappe vers l’extérieur. C’est l’hernie discale.
Le plus souvent, l’hernie discale classique se situe dans le bas du dos, au niveau des lombaires.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre. Dans certains cas, elle passe tout à fait inaperçue et n’occasionne aucune gêne. Dans d’autres, elle est à l’origine de lombalgies. Elle peut aussi provoquer une compression au niveau du nerf sciatique qui traverse les jambes et occasionner des douleurs à ce niveau. On est alors en présence d’une sciatique.
Elles surviennent chez les personnes entre 35 et 55 ans et, le plus souvent, chez les hommes qui sollicitent d’autant plus leur colonne vertébrale de par leur activité professionnelle ou le sport.
Leurs causes sont multiples :
- une tension inhabituelle due à une chute ou à un faux mouvement;
- une grossesse;
- une dégénérescence due à l’hérédité ou à l’âge.
Les personnes prédisposées aux risques d’une hernie discale sont les femmes enceintes, les professions à risque tels les déménageurs…, les personnes de grande taille.
L’hernie discale cervicale suit le même schéma de développement. Il s’agit également du noyau d’un disque s’échappant vers l’extérieur mais, la région en est d’autant plus sensible qu’elle se situe près du crâne. Elle est assez rare. Elle survient le plus souvent après une chute ou un accident qui provoque le “coup du lapin”.
En général, il s’agit plutôt d’une simple hernie cervicale. Une hernie cervicale “simple” est le déplacement d’un disque dans la région du cou. Elle est la conséquence de la présence d’arthrose dans les vertèbres cervicales.
En effet, l’arthrose affaiblit la solidité des articulations de cette région et conduit au déplacement du disque. L’hernie discale cervicale ou l’hernie cervicale peuvent provoquer toutes deux :
- des raideurs dans la nuque
- des douleurs au niveau du crâne
- des douleurs et/ou des fourmillements éventuellement douloureux le long d’un ou des bras.
- Il importe de consulter en urgence :
- lorsque les douleurs existent depuis plus de 7 jours
- lorsque le dos a été l’objet d’une chute ou d’un accident; – lorsque les douleurs sont telles qu’elles provoquent le réveil en pleine nuit
- lorsque qu’une fièvre ou une perte de poids anormal se manifeste en parallèle
- lorsque les membres semblent sujet à une “anesthésie” ou à un affaiblissement.
Le spécialiste compétent, en l’occurrence, un rhumatologue demandera alors des examens complémentaires dont le principal, un IRM du dos, sera déterminant.
Le plus souvent, une hernie discale bien traitée se guérit après une durée de 4 à 6 semaines.
Dans tous les cas de figure, la solidification des articulations par des exercices ou un sport approprié est le traitement de première intention. L’apport d’un kinésithérapeute ou d’un kinésiologue s’avérera très précieux dans ce cas de figure. La natation est conseillée pour la solidification de l’ensemble de la musculature.
Viennent ensuite ou en adjonction, la prise d’anti-inflammatoires soit en comprimés ou des infiltrations de corticoïdes.
Si les douleurs persistent, voire si les membres concernés s’affaiblissent de plus en plus, le recours à la chirurgie est alors envisagé pour corriger le problème. Mais c’est vraiment du dernier ressort au vu des risques que cette intervention comporte. L’opération chirurgicale consiste en l’ablation de la bosse. L’endoscopie actuelle permet d’accéder à la zone fragilisée très facilement mais, avec les années, un déséquilibre se crée dans la structure. La chirurgie est utilisée dans 10 à 20 % des cas.
La prévention est également mise à l’honneur en apprenant aux personnes les bonnes positions à adopter pour éviter toute nouvelle récidive. Il importe également de porter des chaussures correct et d’essayer de maintenir son organisme dans des valeurs de poids acceptables. Il vaut mieux tirer des objets très lourds que de les soulever.
Sur le lieu du travail, la présence de matériel adapté évitera bien des drames : chaises amovibles et de bon soutien pour la région du dos, se lever et s’étirer régulièrement si la profession est celle d’un emploi de bureau assis…
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